La culture Hip Hop influence le parcours d’Azdine Benyoucef, en s’ouvrant à d’autres univers de danses contemporaines, africaines et japonaises ainsi que de chorégraphes comme Pierre Deloche, Germaine Acogny et Sumako Koseki . Il fait ainsi évolué ses techniques de danse, sa gestuelle, ses choix chorégraphiques en développant différemment sa manière de transmettre le Hip Hop.
En 2010, Azdine Benyoucef a souhaité poursuivre la rencontre entre le butô et le Hip Hop.
Entre break et butô, il cherche par la relecture de Désert, pièce chorégraphique de 1997, à élaborer un langage commun,entrant dans une danse des profondeurs d’ un univers dévasté, mais aussi dans la signification de Désert : celle du sable, de cendres(catastrophe Hiroshima et Nagasaki) et celle de l’esprit.
Il poursuit aujourd’hui, un travail basé sur les différents clivages sociaux qui ont marqué l’histoire des territoires urbains reflétant une société évoluant sur les droits civiques et culturels telle que « La Marche pour l’Égalité et contre le racisme de 1983 ».
Par son travail, Azdine rencontre des personnalités qui militèrent pour une mixité du tissu sociale. A travers ses échanges et ses rencontres, il enrichie sa gestuelle et son esprit pour diffuser un message d’espoir et d’ optimisme.
La Marche continue…
En 2005, il présente sa première pièce solo, Boomerang, qui donnera naissance en 2007 à Trans’mission une chorégraphie pour deux danseurs.
En 1999, il part en quête des origines et des techniques de la danse robotique( Popping) et trace un voyage à Los Angeles, San Diego et Santa Monica.
En 1996, Azdine Benyoucef découvre la danse hip hop. Après plusieurs années de battles et de riches collaborations avec les Compagnies Traction Avant, Am’Troen, Käfig, A’Corps ou avec les musiciens de Les Sans Ciel, Eden Production, ou encore la Maison Ravier , il explore de nouvelles aventures par sa volonté…